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      Les 50 statues (originales ou, pour certaines en trop mauvais 
      état, refaites à l’identique) ont été exposées au public depuis le 
      printemps 2002 dans le déambulatoire du chœur. Mais la très grande qualité 
      de certaines de ces statues a amené les spécialistes à décider leur mise à 
      l’abri définitive, envisagée dans le futur «musée de l’Œuvre-Trésor de la 
      cathédrale» qui doit ouvrir en 2004 dans le bâtiment Nord de la 
      cathédrale. Des copies en sont faites, en ciment d’une densité voisine de 
      celle de la pierre d’origine. Date prévue de la mise en place : printemps 
      2003. Le nettoyage, la restauration et le moulage des statues ont été 
      effectués par les ateliers Legrand, restaurateurs à Darnétal
      « Ma » statue de saint Jacques bénéficie d’une faveur 
      spéciale : comme ses consœurs de même qualité, c’est une copie qui 
      reprendra place sur la façade, mais une seconde copie sera replacée dans 
      le jardin Sainte-Marie,(également au printemps 2003) pour le grand bonheur 
      des amateurs de patrimoine jacquaire.  Reste une question : pourquoi, vers 1882, cette statue a-t-elle été distinguée des autres et isolée sur cette colonne du jardin ? Existe-t-il un compte-rendu d’une délibération des administrateurs du musée ? Peut-on penser qu’il y a un lien entre cette décision et la dévotion à saint Jacques relancée par la Lettre Apostolique de Léon XIII en 1884 ? N’a-t-elle pas été exposée comme un appel à répondre à l’invitation du pape de renouer avec les cultes à saint Jacques et reprendre le chemin de Compostelle ou de pèlerinages locaux ?  | 
    
    ![]() la statue de saint Jacques en restauration 
      dans l'atelier Legrand ![]()  | 
  
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Saint Jacques et Compostelle,
mythes, rêves et histoire