1944 : Dernières destructions

Pour pallier à la destructions des ponts provisoires, les sapeurs allemands tentèrent d'établir de nouveaux ponts de bateaux à l'aide de péniches réquisitionnée dans le Port. Les travaux se firent à l'abris de rideaux de fumée pour les protéger des attaques aériennes. Ces ponts ne purent jamais être terminés, les Mosquitos de la RAF venant les détruire au fur et à mesure.

Durement touché lui aussi, le viaduc d'Eauplet (Pont aux Anglais) ne permettait plus le passage des trains. Les sapeurs allemands y avaient établi des passerelles de planches qui permettaient aux piétons et même aux véhicules de passer. Une partie de l'armée de Von Kuge échappa ainsi à la nasse.

Immédiatement après la Libération, les sapeurs américains établirent à la place du pont provisoire Mathilde, un grand Pont Bailey, vaste meccano de fer. On voit sur cette photo de septembre 1944, la première travée du pont à côté des vestige du pont allemand. Cette travée sera doublée dans les semaines qui suivirent. Le pont fut lui-même doublé d'un autre pont au droit de la rue du Bac. Ces deux pont furent utilisées jusqu'à la réouverture du Pont Boïeldieu en 1955.

Ponts provisoires  Reconstruction des Ponts
Copyright Jacques Tanguy - décembre 2006