| Pierre Mac Orlanet Rouen
 
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						|  | De son vrai nom Pierre Dumarchey, 
						Pierre Mac Orlan est né à Péronne le 26 février 1882.Il vécut une enfance difficile auprès d'un père 
						militaire. En 1889, avec son frère Jean, ils furent 
						confiés à un oncle maternel, Hippolyte Ferrand, 
						professeur d'histoire puis inspecteur d'académie à 
						Orléans.
 C'est dans cette ville que Pierre fit ses études, au 
						Lycée de la ville. ce ne furent pas des études 
						brillantes. Il découvrit toutefois quelques auteurs 
						classiques (Catulle, Martial ou Apulée) et surtout 
						François Villon et Aristide Bruant qui le marquèrent 
						durablement. C'est là aussi qu'il se prit de passion 
						pour le sport, et en particulier le rugby.
 Au vu de ses résultats décevants, son oncle décida de 
						l'envoyer à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Rouen.
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									| Il n'y resta que l'année scolaire 
						1898-1899, se consacrant plus au rugby qu'à la 
						littérature. Il rejoignit son frère à paris, où il tenta une carrière 
						de peintre, mais ne connut pas la réussite. Il devint 
						teneur de copie dans une imprimerie parisienne, avant de 
						revenir à Rouen, à la fin de 1900, pour exercer le même 
						métier pour le journal Le petit Rouennais
 Il n'y resta qu'un an et retourna à Paris en 1901.
 Il fit un troisième séjour à Rouen vers 1903-1904 à 
						1905. C'est dans notre ville qu'il a été ajourné par les 
						autorités militaires. Sur son livret figurait la mention 
						"Correcteur d'imprimerie" Il a donc pu travailler à 
						nouveau au Petit Rouennais, devenu La dépêche de 
						Rouen. les raisons de son retour restent 
						mystérieuses. On a évoqué une commande de relevé des 
						plans des églises de la Seine-Inférieure, commande qui 
						se serait révélée provenir d'une bande de voleurs !
 Lors de ce séjour, il avait obtenu quelques commandes 
						picturales, en particulier pour une auberge de 
						Dieppedalle nommée Le Petit Navire (devenue plus tard 
						l'Hôtel du Ponton). A la même époque, il grava 36 
						planches pour illustrer le livre de son ami Robert 
						Duquesne Monsieur Homais Voyage.
 Il habitait alors au-dessus du Critérion, au 
						croisement de la rue des Charrettes et de la rue de la 
						Vicomté.
 Il quitta la ville en octobre 1905, incorporé dans 
						l'armée.
 Il avait toutefois été marqué par cet épisode rouennais. 
						Tout au long de son œuvre, il reviendra sur ses 
						expériences.
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						   Rouen 1901
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						 Capitaine d'une équipe de Rugby (c'est 
						lui qui tient le ballon)
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			| L'Ecole Normale d'Instituteurs | 
		
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			| Le Petit Rouennais | 
		
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			| Ce journal fut fondé le 1er mars 1878 par Lucien Dautresme, 
			Richard Waddington et Charles Besselièvre. Au bout d'un an les deux 
			derniers se retirèrent. Dautresme en resta directeur politique 
			jusqu'en 1887. Son neveu David Dautresme prit sa suite (mort le 
			1/10/1906). Très combatif, il était répandu dans les milieux ouvriers. 
			Son anticléricalisme se manifestait avec ardeur.
 David Dautresme vendit le journal en 1902 à un groupe de 
			radicaux, qui le transforma en "La Dépêche de Rouen et de 
			la Normandie" en 1903. Le philosophe 
			Alain figura parmi ses rédacteur.
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			| Ses débuts d'illustrateur | 
		
			| En 1905, lors de l'un de ses séjours, son ami Robert Duquesne 
			lui demanda d'illustrer son livre "Monsieur Homais voyage" 
			(Librairie Universelle, Paris, 1905) Il fournit 36 dessins   Il sont signés "Pm" dans un "O", premiers ouvrages où il utilise son nom d'écrivain.
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			| Ses relations rouennaises | 
		
			| On trouve parmi les amis rouennais de Mac Orlan - Paul Lenglois (qui deviendra grand 
			reporter).
 - Robert Duquesne (étudiant en médecine et romancier)
 - Edouard Hibou (coureur cycliste et arbitre de rugby. Il aurait 
			fondé la revue Rouen Gazette)
 - Camille Labroue (Chef de Gare et caricaturiste)
 - Thibault (médecin, a dirigé Rouen Gazette en 1910)
 - Jean Savoye (Avocat, il devint chansonnier à Paris sous le nom de 
			Jean Whisky)
 et le fameux Star !
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			| La rue des Charrettes | 
		
			| Pierre Mac Orlan tirera en particulier de cette expérience 
			rouennaise, un livre titré "Rue des Charrettes" (Edition Hazan, 
			Paris, 1927) Il en reprendra le texte dans la première partie de 
			"Villes mémoires", Editions Gallimard, Paris, 1939) | 
		
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			| Bibliographie | 
		
			| Pierre Mac 
			Orlan : sa vie, son temps, B. Baritaud, 1992. Rouen et sa "Bohême de haute mer", B. Baritaud, dans, 
			Le paysage normand dans la littérature et dans l'art, PUF, p. 
			259-270.
 Pierre Mac Orlan, l'aventurier immobile, Jean-Claude Lamy, 
			Albin Michel, 2002.
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