Maison des Saints-Anges

Née suite au choléra de 1832, cette institution est due à un jeune vicaire de la paroisse Saint-Maclou, l'abbé Carpentier (1797-1844).
Elle était destinée à accueillir de jeunes orphelines, nombreuse dans ce quartier déshérité.
Il loua d'abord une petite maison rue des Prés (maintenant rue Marin le Pigny) et obtint la collaboration de quelques paroissiennes qui se dévouèrent corps et âmes. Il plaça la maison sous le vocables des Saints-Anges. Il dut déplacer sa fondation qui manquait de place et pu acheter, en 1834, une maison dans la rue des Canettes (rue près de l'Hospice Général). C'était là que se trouvaient les anciennes sources minérales de la Maréquerie. Il y consacra la plus grosse part de sa fortune personnelle.
Il y construisit une chapelle dont la première pierre avait été posée en 1840 et qui fut bénie en 1842.
Le couvent resta là jusqu'en 1865. Il était condamné par la vaste opération d'urbanisme autour de la place Saint-Marc.
En 1865, l'établissement a été exproprié pour le percement de la future rue  d'Amiens. Comme les sœurs du Bon-Pasteur avaient quitté l'ancien couvent des Pénitents de la rue Saint-Hilaire, l'orphelinat put s'y installer.
Ils y est resté jusqu'à la seconde guerre mondiale.
Une nouvelle église avait été construite par le chanoine Robert. Elle sera détruite en 1984.
L'abbé Sauvage, auteur de nombreux ouvrages d'érudition dans la deuxième moitié du XIXe siècle, à été l'aumônier de l'orphelinat.

 

L'église des Saint-Anges, rue Ambroise Fleury, en cours de démolition. Tableau de Léonard Bordes (1960).

Démolition du Couvent

 
Localisation


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Bibliographie
De la bienfaisance publique et privée dans la département de la Seine-Inférieure, J. A. de Lérue, 1852, p. 80-82., 2/9/1876, 870-873
La semaine religieuse du diocèse de Rouen,
13/01/1872, p. 40-41.
La semaine religieuse du diocèse de Rouen,
19/08/1876, p. 820-823.
La charité à Rouen
, V. Duval, 1895, p. 196-206.

© Copyright Jacques Tanguy, février 2013