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L'initiative en revint à l'abbé
Lefebvre, vicaire de Sainte-Madeleine, aidé de l'abbé Eudes, en 1818.
L'institution avait pour vocation de s'occuper des
orphelines.
Elle s'est fixée sur la paroisse de la Madeleine,
d'abord en louant une maison rue du Cercle (près de la
place du Vieux-Marché), puis rue Duguay-Trouin. Elles
prirent de nom de Filles du Sacré-Cœur, mais on
prit l'habitude des les appeler Sœurs de la
Miséricorde.
En 1821, le développement imposait un nouveau
déménagement. la communauté obtint un terrain des
Hospices de la ville, avec un bail de trente ans,
prolongé ensuite. Le terrain devint propriété de la
Miséricorde à l'expiration du bail, en 1897.
L'abbé Robert, prêtre et architecte fut le supérieur de
la communauté. Il fit édifier la chapelle, bénie en
avril 1878. |
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Exploration de la
Normandie - Rouen, Walsh, 1835,
p. 384-397.
De la bienfaisance publique et privée dans la département de la
Seine-Inférieure, J. A. de Lérue, 1852, p. 82-84.
La semaine religieuse du diocèse de Rouen, 27/04/1878, p.
399-400.
La charité à Rouen, V. Duval, 1895, p. 164-196.
Vie de l'abbé Robert, chanoine de Rouen, Abbé E. Julien, 1895
Petite notice sur la Congrégation de la Miséricorde de Rouen,
1926.
Notice sur la congrégation de la Miséricorde, Abbé J.-B.
Lefebvre, 1939.
Eglises et chapelles de Rouen, un patrimoine à (re)découvrir,
G. Gohon, AMR, 2017, p.227-228. |