Chapelle d'Aubigné (Archevêché)

Elle a pris la place de l'ancienne chapelle archiépiscopale qui se trouvait au même endroit, parallèle au palais qu'elle assombrissait.

C'est en 1717 que l'archevêque Claude-Maur d'Aubigné (1707-1719) la fit construire, un peu plus vers l'ouest, et surtout non orientée (elle a un axe nord-sud).

Elle ne comporte qu'un vaisseau de trois travées surmontées d'un plafond de plâtre. le chevet est circulaire. Construite sur un haut soubassement qui englobe les restes de la chapelle précédente, elle est de plain-pied avec les pièces nobles du palais.
Longtemps abandonnée, la chapelle a été restaurée dans le cadre de la mise en place de l'Historial.

 

Mobilier

Le sol est composé d'un dallage blanc et noir (comme la salle des États). La base des murs est lambrissée. Les murs sont décorés d'une profusion de décors en stuc comportant des pilastres cannelés surmontés de chapiteaux ioniques. Au revers du mur nord et de part et d'autre de l'abside, figurent des trophées religieux (avec les armes de Mgr Maur d'Aubigné, au-dessus de la porte).
Au chevet, le choeur est entouré par une grille et comporte quelques stalles. Au dessus de l'autel, le retable contient un tableau représentant une Annonciation.

 
Vitraux
Les vitraux avaient été refaits au XIXe siècle. Ils ont été détruits lors des bombardements de la seconde guerre mondiale et remplacés vers 1950, par une vitrerie neuve de Pierre Gaudin.
Ces verrières sont claires, seulement entourées par une mince bande colorée.
 
Localisation


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Bibliographie
La chapelle d'Aubigné de l'Archevêché, Henry Decaëns, Bulletin des A.M.R. 2014-2015, p. 61-63.
Eglises et chapelles de Rouen, un patrimoine à (re)découvrir, H. Decaën, AMR, 2017, p.209-210

© Copyright Jacques Tanguy, février 2013