Plan Gomboust (1655)

Il se sont d'abord installés hors des remparts, à l'est de la ville, à la Fontaine-Jacob. Leur premier couvent a été détruit en 1591 en prévision du siège d'Henri IV. Provisoirement installés sur l'emprise de l'ancien château Bouvreuil où ils étaient à l'étroit. Ils s'installèrent ensuite à Sotteville (1599)
Au début du XVII^e siècle, il voulurent revenir dans la ville. Le Gouverneur leur permet d'acheter un vaste terrain situé juste sous les remparts (1612).
Ils y élevèrent leur monastère qui comportait une chapelle dédiée à la Sainte-Croix.
La construction de l’église conventuelle fut commencée en 1612 par la pose de la première pierre par les premiers présidents du parlement. Le terrain où elle était bâtie avait été donné par un maître-pâtissier.
Elle fut dédiée en l’honneur de Dieu et de la Sainte-Croix, le 14 juillet 1658.
Elle comportait quatre chapelles situées à l'est, dédiées à saint Joseph, saint François d'Assises, Notre-Dame de Santé (ou N.-D. de Foy) et saint Sébastien. Le chœur était au nord. Au sud, une galerie ouvrait sur un petit cimetière.

Sur le plan Gomboust, le clocher est situé au nord, au-dessus de l'abside.
En 1639, fut crée la Province de Normandie et le couvent prit le nom de Grand Couvent. Le couvent ne fut pas détruit à la Révolution. L'église servit de lieu de réunion pour les Patriotes.
Les jardins faillirent devenir Jardin Botanique en 1793, mais cela n'aboutit pas. Considéré comme Bien National le couvent a été vendu en 1793. Il resta inoccupé jusqu'au milieu du XIX^e siècle. A cette époque il a été loué, puis acheté par les Petites Sœurs des pauvre qui y restèrent 120 ans.
En 1859, elles construisirent une nouvelle chapelle.
En 1970, elles décidèrent de quitter Rouen. Les pensionnaires furent dispersés dans diverses maisons et les bâtiment démolis en 1976.

Le Christ conduit au supplice
(Couvent d'Ernemont)