Le-Trait
 
Eglise Saint-Nicolas

Elle ne fut à l'origine qu'une succursale de l'église de Yainville. ce n'est qu'en 1514 qu'elle acquit son autonomie.
Les parties les plus anciennes remontent au XIIIe siècle. Il reste quelques fenêtres de cette époque dans le chœur. L'essentiel de la construction est du XVIe siècle. Elle possède deux nefs.
Le clocher porche a été construit dans la seconde moitié du XIXe siècle (1863). La façade est cantonnée de deux tourelles.
Mobilier
Le mobilier comprend une mise au Tombeau du XVIe siècle en pierre polychrome. Deux bas-reliefs en albâtre sont aujourd'hui incrustés dans le socle de deux statues du chœur. L'un figure une Assomption, l'autre une Adoration des Mages.
Vitraux
Les vitraux sont des œuvres modernes de Mauméjean et de Max Ingrand.
Cloches
D'après l'abbé Maurice, il y avait deux cloches de 400 et 300 livres (181 et 136 kg) dans le clocher.
La cloche actuelle, datée de 1864, porte les noms du préfet (au lieu de celui de l'archevêque) et des conseillers municipaux (et non des membres de la fabrique).
 
Chapelle Saint-Eloi
C'est à l'initiative de la société immobilière du Chantier de constructions navales que cette chapelle a été créée en 1931, à la demande de l'abbé Quillan formulée en 1926.
A l'origine elle avait le style néo-normand caractéristique de la cité. Lors de la restauration, les faux colombages ont été masqués par un enduit uniforme.
Elle est inaugurée le 19 juin 1932. L'abbé Quillan  avait quitté la paroisse en 1927 et c'est son successeur, l'abbé Auzou qui officia.
Son nom vient du nom de la cité où elle s'élève, la cité Saint-Eloi. Elle est destinée à desservir l'ouest de la ville, loin de l'église Saint-Nicolas.
Les cérémonies importantes (mariages, communions,...) se faisaient toujours à l'église Saint-Nicolas.
Elle a été allongée en 1954.
Elle s'est peu à peu dégradée et a été rénovée en 1990 par la municipalité
Vitraux
La chapelle ne possède pas de vitraux. Les vitres avaient été peintes en 1966, à la façon des vitraux,
Cloche
L'ancienne cloche s'étant fêlée, une nouvelle a été fondue par les établissements Bollée d'Orléans. Elle se prénomme Joseph-marie car son parrain est l'archevêque de Rouen, Joseph Duval.
 
Cimetière
Ce n'est qu'en 1514 que la paroisse obtint son autonomie et c'est de cette époque que date le cimetière.
Il se trouve encore des tombes autour de l'église.
Un nouveau cimetière a été ensuite créé derrière celle-ci.


Image Google Maps

 

 
Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure, Cochet (Abbé), 1871, col. 321.
Géographie du département de la Seine-inférieure
, Bunel et Tougard, 1879, p. 314.
BCDA, XXV, 1964-65, p. 83-84.
Le Trait, cité nouvelle 1917-1944, P. Bonmartel, 1995, p.85-91.
Le patrimoine des Communes de Seine-Maritime, 1997, T. I, p. 448

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