Fenêtre 05
( XXe siècle)

Vie de sainte Jeanne-Françoise Fremiot de Chantal

Vitrail de J. Boulanger, père, Rouen.

Anges musiciens
Dieu le Père
Anges Musiciens

Enfance de Jeanne-Françoise de Frémiot
J.-F. de Frémiot donne du pain
Création de l'ordre de la Visitation

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© Copyright Jacques Tanguy - Août 2006

Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal (1572-1641) naquit à Dijon en Bourgogne de très nobles parents. Son père était président du Parlement de Bourgogne. Elle perdit sa mère très jeune et fut pariée par son père. Elle s'attacha à soulager les misères des pauvres (c'était l'époque des guerres de religion)
Son mari ayant été tué lors d'une chasse, elle voulut faire preuve de miséricorde en demandant à être la marraine du fils du meurtrier. Elle réduisit son train de vie, consacrant ses bien aux pauvres.
C'est saint François de Salles, son directeur de conscience, qui la conduisit à abandonner sa famille en 1610 pour fonder les bases d'un institut religieux à Annecy : la Visitation Sainte-Marie. Cet ordre se répandit vite, allant jusqu'à compter deux couvents à Rouen.
D'abord logées chez les Minimes (là où se trouvent maintenant les Bénédictines), elles achetèrent ensuite une propriété en haut de la rue Beauvoisine. C'est là que se trouve maintenant le Musée Départemental des Antiquités. Un second couvent rouennais fut fondé en 1641, l'année même de la mort de la fondatrice de l'ordre. Il était situé au nord-est de la ville, non loin de la porte Saint-Hilaire. C'est là que se trouve maintenant le Lycée Jeanne d'Arc.
Jeanne-Françoise de Chantal a été inhumée à Annecy. Benoît XIV la mit au nombre des Bienheureux, et le pape Clément XIII en celui des Saints. Ce fut le Pape Clément XIV qui ordonna que sa fête fût célébrée dans toute l'Eglise.